Anaëlle Le Blévec, une Lorientaise de 30 ans atteinte de la maladie de Strümpell-Lorrain, a participé, les 19 et 20 mai, au Handifly Race, la première
compétition internationale de vol en soufflerie en salle. Elle s’est classée 17e mondiale, 3e parmi les femmes.
Elle a représenté Lorient à la première compétition internationale de vol en soufflerie (sport qui s’apparente à du parachutisme en salle), dédiée aux personnes en situation de handicap : Anaëlle Le Blévec, atteinte d’une maladie génétique neuromusculaire, appelée Strümpell-Lorrain, concourrait au Handifly race ces jeudi 19 et vendredi 20 mai. Organisé par la Fédération française de parachutisme, l’événement a rassemblé 56 compétiteurs de 19 pays différents à la soufflerie d’Aix-Marseille.
« L’avantage pour les handis, c’est qu’on vole seul ! Alors qu’un saut en parachute se fait toujours en tandem avec un valide, explique Anaëlle Le Blévec. Il y a moins d’adrénaline mais c’est agréable d’être totalement libre de ses mouvements. On a plus de possibilités en tant que handicapés ».
L’avantage du vol en soufflerie pour les handis, c’est qu’on vole seul ! C’est agréable d’être totalement libre de ses mouvements.
La troisième meilleure femme !
À l’intérieur de ce simulateur de chute libre, les participants devaient réaliser le plus rapidement possible un parcours aérien dans un tunnel de 4, 20 m de diamètre. « Cela demande de la vitesse et beaucoup de précision », analyse la Lorientaise, qui revient satisfaite de sa propre performance.
Elle s’est classée à la 17e place mondiale et à la troisième place féminine ! « Je n’ai rien gagné mais j’ai amélioré mon temps de trois secondes ». De bons résultats aux vues du peu d’entraînement dont la sportive a pu bénéficier en amont : « Je n’ai que deux heures de soufflerie au compteur. S’entraîner, c’est très loin et très cher ». La soufflerie la plus proche se trouve en effet… au Futuroscope de Poitiers. Et pour une heure dans les airs, il faut compter de 600 à 700 €.
Pour poursuivre ses entraînements, Annaëlle Le Blévec est à la recherche de sponsors. (Photo : Alexandre Isgro)
« Capable d’atteindre un très bon niveau »
« C’est pour cette raison que je suis à la recherche de sponsors », explique la Lorientaise, qui est déjà soutenue par Lorient parachutisme et le Crédit agricole de Quéven. « Je sais que, avec un peu d’entraînement, je suis capable d’atteindre un très bon niveau ».
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