
Le stage s’est déroulé sur le pôle Excellence de Pilotage sous Voile de l’école d’Orléans (EPCOL).

L’encadrement :
Philippe SCHORNO : Entraîneur National
Gérard BURNSIDE : Initiateur et responsable du stage
Bernadette ROUSSEAU : DT EPCOL
Françoise HAYE : DT adjointe EPCOL
Alin BREUGNOT : Caméraman pour les atterrissages
Les stagiaires :
Johann FORETHIER
Pierre WOLNIK
Clément PATARIN
Nicolas SCHMIDT

Dès le jour d’arrivée, le matériel des élèves a été vérifié puis un briefing personnalisé en salle de classe sur le travail d’étagement nécessaire au bon déroulement du stage ainsi que sur les aspects de sécurité nécessaires à la pratique de cette discipline a été réalisé. En effet, l’énergie cinétique étant proportionnelle au carré de la vitesse, il est primordial de toujours opter pour une approche sécuritaire (en arrondissant souvent plus haut que vraiment nécessaire, le temps que les réflexes s’adaptent à cette survitesse).
Après un premier saut de découverte du terrain, le niveau des élèves a été évalué afin de choisir l’approche pédagogique adaptée à chacun en fonction de leurs souhaits de progression exprimés lors du briefing initial.
Le niveau des élèves était relativement homogène, avec des charges alaires allant de 1.8 à 2.4 et des nombres de sauts entre 1500 et 2400, mais il y avait quand même des différences notables sur les types de virages mis en œuvre par les élèves avec deux élèves réalisant des rotations de 450° et 630° et deux autres élèves avec des rotations de 90° et 270°.
Etant données les conditions un peu particulières de cette année 2020 (reprise tardive après une longue coupure forcée), un accent particulier a été mis sur la sécurité afin d’éviter tout risque de blessure dû à un manque de sauts précédant le stage, la discipline du Pilotage sous Voile requérant d’avoir un volume de saut suffisant pour être bien à l’aise avec la survitesse.
La majeure partie du stage consistait à donner pour chaque élève un briefing personnalisé avant saut, suivi d’un débriefing personnalisé en s’appuyant sur les vidéos réalisées par Alain, bénévole du centre.
A plusieurs reprises les stagiaires et leur encadrement sont retournés en salle de classe pour discuter des circuits d’approche, des techniques utilisées pour améliorer la précision (calculer comment déplacer son point de setup et son point de ‘snap’ en fonction du vent) ainsi que des rappels fondamentaux sur le vol sous voile rapide et enfin la description détaillée des 3 disciplines du PsV : précision, distance et vitesse.
Sous une météo parfaite, tous les élèves ont effectué une trentaine de sauts depuis le Cessna 207 (F-GOTT) du centre.
Pierre a bien progressé lors de ce stage. Il a pu commencer à travailler sur des rotations à 270° dès la fin du deuxième jour. Son travail a consisté principalement à réduire progressivement la hauteur de fin de virage afin d’avoir une remise à plat à la bonne hauteur sans jamais se mettre en danger. Pierre a obtenu le brevet Bi5 à l’issue du stage et il suivra un second stage dans les semaines à venir.

Johann possédait déjà le Bi5 avant ce stage et réalisait des virages avec une rotation de 270° en sécurité. Il a commencé le stage avec sa Crossfire3 106 puis est passé au cours du stage sur la nouvelle voile qu’il venait de recevoir, une Crossfire3 96, passant sa charge alaire à 1.9. La transition s’est faite en parfaite sécurité.

Clément effectue des virages à 450° qui sont assez efficaces sur la première partie mais qui commence à perdre de l’énergie avant la fin de la rotation. Une grande partie du stage a donc été consacrée à retravailler la partie finale de son virage (qu’on appelle le snap) consistant à effectuer les derniers 180° très rapidement afin d’orienter la voile agressivement vers le sol et d’augmenter ainsi les performances d’approche. En parallèle il a aussi travaillé sur le placement afin d’obtenir une remise à plat au bon endroit et pouvoir ainsi toucher l’eau en sécurité avant de se poser au sec.

Nicolas est arrivé sur le stage avec des virage à 630° bien réalisés et finissant à la bonne hauteur avec une énergie suffisante. Son stage a donc consisté principalement au travail de placement pour passer dans les portes situées à 45m du rivage et toucher l’eau en sécurité. Après plusieurs exercices réussis, il est parvenu à réaliser un score ce qui lui donne le niveau pour commencer la compétition. Nicolas a obtenu son B5 à l’issu du stage.
