Claire Duverger, est licenciée au Parachutisme Laval Centre Ecole Mayenne (53). C’est en 2010, grâce à l’association Marathon Soleil, dans le cadre d’un projet solidaire, que Claire effectue son premier saut. Il lui faut attendre 2014, lorsque son premier moniteur lui propose de participer aux championnats de France, pour se lancer réellement dans la pratique. C’est « l’attrait du défi » et la « sensation inégalable, que procure le parachutisme », comparé à d’autres sports, qui l’ont poussée à s’investir complètement dans la discipline. Claire a participé aux quatre éditions des championnats de France, au premier Handifly Euro Challenge en septembre 2016 à Lille et au deuxième challenge à Minsk en 2017, où elle termine 9ème sur 22.
Avec plus de 150 sauts à son actif, elle pratique dès l’ouverture de la saison. “Mais il est impossible d’attendre la saison parachutiste et de ne rien faire de l’hiver” ! Elle pratique donc le vol en soufflerie, souvent en Belgique à Ice Mountain, et a réalisé au total plus de 6 heures de vol. La soufflerie est une formidable opportunité pour lui permettre de travailler sa technique et, pourquoi pas, essayer de plus en plus de voler seule dans la veine. Claire, qui dit d’elle-même ne pas être une sportive dans l’âme, a pris goût au sport grâce au parachutisme, et plus particulièrement avec la compétition. En effet, l’envie de progresser l’a motivée à poursuivre les activités sportives qu’elle pratiquait déjà, et surtout à en faire davantage : fitness, renforcement musculaire, préparation physique, cours de danse… avec un coach qui la suit de près. « Mes proches m’ont un peu poussée à ça, et m’ont dit : si tu es capable de sauter en parachute, faire du sport ce n’est rien à côté ». Son but, avec cet entrainement physique, est de travailler pour être plus performante et moins fatiguée lors des compétitions.
Côté compétition, ses objectifs, sont de progresser par rapport à ses résultats précédents, et pourquoi pas, de se rapprocher du podium ! Les périodes de compétitions sont malgré tout éprouvantes, mais ce n’est pas ça qui arrêtera cette optimiste invétérée !
“Cette journée, c’est pour moi la possibilité extraordinaire de continuer à progresser, afin d’être prête pour Aix-Marseille, pour le Windtunnel HandiFly Race. Je cumule plus de 20 heures de vol depuis 2016. Le sport, de manière générale, et tous les entraînements que je réalise, m’aident à mieux voler, à mieux gérer la fatigue. C’est un ensemble.
Après ce premier saut, je suis contente. Je suis très fière d’avoir pu me stabiliser seule. Le moniteur n’a pas eu besoin de me maintenir. C’est déjà une première victoire. Maintenant, j’espère réussir le parcours expert
Et puis, je renoue avec la joie, l’excitation et le plaisir de la soufflerie : en bref la passion du vol !
Je conserve la même motivation : faire toujours mieux et plus vite lors des vols ! Je vais donc continuer à m’entraîner :)”
